La découverte du nouveau monde...

Thrain, mitigé, sourit tout de même à Siasske avant de lui lâcher la main et de se diriger vers l'aubergiste, en quête d'informations sur la situation actuelle des Héritiers d'Azeroth. L'humain à la barbe rousse et au crâne dégarni, l'accueilli en levant le regard vers lui et en soupirant, croyant à un énième saoulot venant lui réclamer "à bwaaar !". Une fois qu'il comprit que la raison était tout autre, il fut enclin à poser la choppe qu'il astiquait depuis plusieurs minutes pour répondre à l'orc curieux.

Tavernier : Les nouvelles ? Sachant qu'on a pas le droit aux magnifiques téléporteurs des dragons bleus, ça met un peu de temps à venir.
Thrain : Alors, vous n'avez vraiment rien de rien ?
Tavernier : Me faites pas dire c'que j'ai pas dit mon grand, j'ai une nouvelle croustillante à vous partager... Si vous avez assez...
Thrain, craquant son cou : Je vous conseille de ne pas finir votre phrase si vous ne voulez pas nettoyer votre propre sang qui aura recouvert le parquet.
Tavernier : Euh... Si vous avez assez de temps, héhé. Pas de marchandage pour ça, évidemment.
Thrain : Alors, vous vous mettez à table ?
Tavernier : Oui, tout de suite. Le Roi Varian Wrynn de Hurlevent a décidé de mener une puissante attaque pour déloger le Vol Infini de sa capitale. Il a réussi à abattre après plusieurs heures de combat, le Chronosuzerain Venesiid, le draconide qui dirige toute l'invasion du sud des Royaumes de l'Est.
Thrain : Hm, enfin une bonne nouvelle.
Tavernier : Cependant vous êtes pas sans savoir que la ville est sous contrôle de trois factions, le Vol Infini se retrouvant sans chef, il reste quand même le Marteau du Crépuscule mené par Benedictus.
Thrain : Oui, et ?
Tavernier : Eh bah l'ancien archevêque a profité du combat pour assassiner le Roi Varian, alors qu'il était épuisé par son duel. Anduin étant un membre constant du Conseil et le porte-parole des Royaumes Humains, Hurlevent se retrouve lui aussi, sans dirigeant.

Le belluaire eut alors la chair de poule et ses poils se hérissèrent d'eux même en entendant la nouvelle. La perte d'un chef de faction et d'un guerrier aussi talentueux, sans charisme certes mais talentueux tout de même risquait d'être un coup dur au moral des Héritiers d'Azeroth.

La conversation de Thrain avec l'aubergiste étant assez loin des autres, elle avait échappé à presque tout le monde, sauf à Marden, qui avait le don de laisse traîner ses oreilles partout. Et qui était assez proche du comptoir de toutes façons.

Marden : Hum. Du changement en perspective, ça.
Gawel : Hein de quoi ? *entre deux grogs*
Marden : Dis-donc, tu bois de plus en plus.
Gawel : Je n'bois pas tant qu'ça.
Marden : D'accord, d'accord, on en parle plus.
Gawel : J'préfère ça... Euh, tu disais pas quequ' chose ?
Marden : Moi ? Non.

~

Azriv : Pourquoi on se supporterait pas ? *bref regard à Ghalron*
Ghalron : J'sais pas. ça doit être le coup d'épée qui fait cet effet.
Azriv : Je suppose que notre relation est d'un genre trop complexe pour qu'un évènement de ce genre puisse même y mettre fin.
Ghalron : *ricane amèrement, puis prend une lampée de grog*

Thrain revint vers les autres, s'installant évidemment entre Siasske et Endirvis, se resservant une nouvelle choppe de grog, sans faire attention qu'il n'avait pas fini la première. Endirvis, ayant bu son premier verre commençait déjà à avoir un peu la tête qui tourne, sa capacité régénératrice ne concernant que les cellules de la peau et de la chair. Il se mit ensuite à pouffer de rire comme un enfant qui a entendu un secret qu'il faut garder pour soi.

Thrain : Qu'est-ce qu'il y a ?
Endirvis : Le pédé il pa'wle dans son sommeil.
Thrain : C'est respectueux ça tiens... Et qu'est-ce qu'il dit ? Même si j'ai peur de la réponse.
Endirvis : W'ien de sexuel biza'wwemment.
Thrain : En effet, c'est étrange.
Endirvis : Il a'wwête pas de di'we "Eldhu'wu" ou "Maît'wesse des Vé'wités".
Thrain : Eldhuru ? C'est pas le nouveau Directeur de la Scholomance ?
Endirvis : Ouais j'c'wois.
Thrain : C'est pas rassurant ça.
Endirvis : La de'wniè'we fois qu'il m'a w'aconté un t'wuc su'w ce que voyait U'woloki malg'wé son esp'wit t'wès fe'wmé, ça conce'wnait un g'wand blond aux yeux bleus vêtu d'une w'obe.
Thrain : Se pourrait-il qu'il soit son prisonnier ?
Endirvis : Ou alo'ws ils sont w'edevenus potes.
Thrain : Les deux cas sont inquiétants.

Pendant ce temps.

Marden : Et là, je lui ai dit "regarde, il peut pas être de moi, il est tout bleu et il a des défenses !"
Gawel : Et après ?
Marden : Et après elle m'a mis deux claques, et elle est repartie avec son mioche. Et depuis je fais plus trop confiance aux trollesses.
Gawel : Dur, mec.
Marden : En plus j'ai raison non, il pouvait pas être de moi ? Je veux dire, c'est pas possible, non ?
Gawel : J'sais pas. *hausse les épaules et prend une gorgée de grog*

~

Azriv : Oui mais pourquoi ? *en train de rouler une cigarette*
Ghalron : C'est comme ça. J'suis pas intéressé.
Azriv : Baaah tu peux pas dire que t'aimes pas ça avant d'avoir essayé...
Ghalron : ça marche pas pour tout, cette phrase.
Azriv : *devant le regard atterré de Maëlli* Quoi ? Je lui parle de manger de la dinde rôtie au miel avec des pattes de drake-faë !
Ghalron : Je sais pas à quel point tu devais avoir faim... *fait une grimace de dégoût, ce qui est une vision absolument horrible* J'préfèrerais être obligé de passer une nuit avec toi sans possibilité de sortir de la chambre.
Azriv : À ce prop...
Ghalron : Nan.
Azriv : Parce qu'on peut s'arrang...
Ghalron : Naaaaan.

Maëlli : De la dinde rôtie, hein ? Il va falloir faire mieux que ça, mon cher frère, pour être crédible... <Soupire, puis observe les alentours immédiat avant de remarquer Eärfalas. Difficile ne pas le remarquer. Puis elle reporte son attention sur Azriv.> Si Ghalron n'est pas intéressé, je crois que tu suscites l'envie chez un autre, Azriv... <Affiche une moue écœurée, observant son aîné.> Tu ne cherches pas à avoir quelqu'un avec autant de désespoir, dis moi...

Ghalron fut plus prompt à tourner la tête qu'Azriv, comme si ce dernier n'avait pas franchement envie de regarder. Ghalron laissa échapper un petit rire et donna deux-trois tapes à Azriv, qui consentit finalement à se tourner dans la direction dans laquelle regardaient les deux autres. Une expression passa brièvement sur ses traits, comme s'il commençait sérieusement à considérer la "proposition", mais cela ne dura pas bien longtemps. Cette expression laissa place à une sorte de moue hésitante.

Azriv : Hm... J'sais pas. C'est vrai que je préfèrerais ça à passer la nuit tout seul.
Ghalron : *guette l'expression de Maëlli, trouvant cet échange fort divertissant*
Azriv : Ouais, ça va hein, je sais ce que vous vous dites. "Quoi ? Lui, il s'abaisserait à ça ?" Preuve que tu t'intéresses à moi sans le savoir, Ghalron. Mais bon, vous comprenez, si j'ai une occasion, je me dis pourquoi pas. Et puis il a beau avoir des... manières bizarres, il n'est pas désagréable à regarder. Sans tout ce rose.
Ghalron : Eh bien si tu veux te décrédibiliser auprès de toute la Compagnie, libre à toi, mon vieux.
Azriv : *prend une taffe de sa cigarette, posément* Cependant, d'un autre côté... il ne faudrait pas que je... *cherche ses mots* le "mette en froid" avec sa "famille éloignée". Et puis je suis pas vieux.
Ghalron : Mais qu'est-ce que tu... Oh. Ah, ouais. Pas con. *prend une gorgée de grog*
Azriv : J'y réfléchirais.

Eärfalas se ressaisit, envoyant un clin d'oeil racoleur au coureur de caleçons avant de se lever et de demander au tavernier deux blancs-cassis. L'homme lui répondit, après avoir craché dans sa choppe pour mieux l'astiquer, qu'il lui restait un petit tonneau et qu'il était bien chanceux mais que le prix serait double, ce à quoi le paladin rétorqua.

Eärfalas : Il n'y a pas de prix pour une bonne nuit.

Depuis sa table, Azriv suivait les mouvements d'Eärfalas avec intérêt. Il finit par décider de se lever, lâchant simplement un "je reviens" quelque peu vague, avant d'aller rejoindre Eärfalas au comptoir, armé de son sourire le plus éclatant, ainsi que du regard auquel peu de gens avaient pu résister.

Ghalron : *renfrogné* J'en r'viens pas, je le croyais plus regardant.
Marden : *les rejoignant* Méfies-toi, on dirait presque de la jalousie.
Ghalron : T'es pas en train de te bourrer la gueule avec Gawel ?
Marden : Nan, il commence à être trop beurré là, il est chiant avec ses histoires de guerre. Se passe quoi ?
Ghalron : *pointe du menton en direction du comptoir, où les deux elfes sont en train de parader à coups de blancs cassis et de sourires*
Marden : Ah, ouais. Il est perdu...
Ghalron : Lequel ?
Marden : *rit* Faut voir...

Eärfalas, sourire charmeur : Alors mon cher, avez-vous d'autres passions que de faire brûler le coeur des hommes ? Au sens propre comme au figuré.

Endirvis regardait la scène avidement, lançant des regards curieux à Ghalron à intervalles réguliers. Thrain n'y prêtait guère attention, comme d'habitude, commençant un peu à somnoler. Il se réveilla, en buvant de nouveau une gorgée de grog.

Azriv ne pouvait s'empêcher de remarquer les divers regards et moues dégoûtées. Visiblement, tout le monde n'était pas d'accord avec ses habitudes. N'en déplaise à certains membres de la Compagnie (et probablement à sa sœur, mais il en avait l'habitude), il s'amusait beaucoup à ce petit jeu. S'il devait parler de choses insignifiantes avant d'aborder des sujets plus intéressants, alors certes.

Azriv : Oh, eh bien je suis un grand amateur de botanique, mais je pense que ça n'a pas du vous échapper. Si ça vous intéresse, je peux vous en donner un petit échantillon, gratuitement, juste pour vous, hm ?*grand sourire*

Pendant ce temps, Ghalron sirotait un verre de whisky sans écouter ce que Marden lui disait, le regard vissé sur la scène au comptoir, donnant la furieuse impression qu'il allait sortir son fendoir de sa ceinture et attaquer un des deux elfes, mais la cible demeurait imprécise.

Eärfalas : J'en serais fort honoré, même si je n'ai rien à vous offrir autre que ma sincère gratitude... pour le moment évidemment.

Il s'humidifia les lèvres suite à sa dernière phrase, souriant sans faire attention aux autres avant de boire une petite lampée.

Thrain entreprit de rejoindre Siasske, laissant les autres s'intéresser à la condition d'Azriv et à son début de "chute" au niveau des choix de partenaire, même si entre un folichon pas bien méchant et un psychopathe trucidaire, Thrain trouvait déjà de base le mage déséquilibré. Endirvis lui suivait toujours l'histoire et afin de mieux suivre les événements à venir, il décida de se rouler son premier joint de feuillerêve de la soirée.

Azriv : Haha, mais je viens de dire que ce serait gratuit.

Suite à cette dernière phrase, il s'employa à sortir une petite boîte d'une sacoche, apparemment en bois (la boîte, pas la sacoche), et qui contenait une dose individuelle de feuillerêve, ainsi qu'une autre de Chardon Sanglant, et de la poussière de rêve. Il la fit glisser sur le comptoir du bout du doigt, avec un petit sourire.

Ghalron : *se levant* Bon, moi j'vais me pieuter. J'espère quand même qu'y feront pas trop de bruit.
Marden : Pourquoi ?
Ghalron : Parce que je préfère pouvoir dormir tranquillement. *jette un regard à Gawel, qui est en train de raconter à quel point toute cette guerre fut terrible à un client qui venait juste boire un coup* Euh, lui aussi, il devrait aller se coucher. Ce serait mieux pour tout le monde.
Marden : Hm hm. J'suppose que je vais pas tarder non plus...
Ghalron : C'est ça.

Ce disant, Ghalron se leva et se dirigea vers la chambre qui lui revenait, où il ne fit pas beaucoup de manières avant de s'affaler sur le lit et de s'endormir assez vite, espérant que son sommeil ne serait pas trop troublé.

Azriv : Et alors dites-moi, quelles sont vos ambitions pour ce soir ? *regard à son verre* On dirait presque que vous avez tout prévu, hm ? *souriant une nouvelle fois*

Eärfalas : Je pense que mes ambitions sont extrêmement claires mon cher serpent. *sourit* Cependant, il me faut bien évidemment votre accord, un partenaire non-consentant ne doit pas être très agréable, j'imagine.

En même temps qu'il disait cela, l'image d'un Azriv en rut entreprenant plus que des avances sur un Ghalron apeuré apparut dans sa tête.

Azriv ignorait tout des pensées d'Eärfalas, et c'était probablement une bonne chose. Il fit tournoyer le verre entre ses doigts, d'un geste sec du poignet.

Azriv : La question n'est pas mon consentement, mon cher, ça me paraît évident, à ce stade. Je veux bien badiner, mais donner de faux espoirs n'est pas trop dans mon style. À moins que vos ambitions ne soient d'aller habiter quelque part et de fonder une famille, dans ce cas je crains que vous ne soyez déçu...

Il sirota ensuite posément une gorgée de sa boisson, tout en jetant un regard circulaire dans la pièce. Il remarqua l'absence de Siasske, Thrain et de Ghalron, l'attention d'Endirvis pour son petit manège. Il chercha une éventuelle réaction de la part de sa sœur, mais celle-ci semblait plutôt inexpressive, pour l'instant. Il se demanda ensuite s'il allait à nouveau aborder cette histoire de "parents éloignés" pour faire comprendre la situation à Eärfalas, ou si ce dernier y pensait, mais qu'il s'en fichait éperdument.

Eärfalas rit d'une manière assez snob avant de reposer son regard sur Azriv.

Eärfalas : Je ne pense pas être dans la capacité de pouvoir mettre au monde des bambins... De toute façon je n'aime pas ça.

Sans prêter attention aux autres, il entreprit de passer sa main sur la boîte d'un air intéressé. Il envoya ensuite un énième regard charmeur et avide de... paquebot.

Eärfalas : Bon si tout est parfaitement clair, qu'attendons-nous ?

Maëlli observait la scène d'un air clairement dégouté, et ce n'est pas le départ de Ghalron qui la fit changer d'expression. Cependant, une fois parti la personne la plus effrayante du groupe, des ruffians n'hésitèrent pas à venir accoster la Noble avec quelques paroles bien graveleuses, auxquelles elle répondit par un profond soupir gêné.

Balayant la taverne d'un regard elle se rendit compte que plusieurs personnes étaient déjà parties dormir, dont ses deux compagnons saccage-soleil. Elle alla se lever lorsque l'un des rustres posa une main sur ses nobles épaules.

Rustre : Allons, allons, ma jolie... Tu ne va tout de même pas quitter notre charmante compagnie ainsi ?

La mage ne répondit pas, mais adressa un regard qui voulait en dire long à Marden, cherchant une aide quelque part pour se débarrasser de ses deux hommes sans faire trop d'étincelles. Il lui semblait à présent inutile de rechercher une forme de secours chez son frère... Il devait être bien trop préoccupé par son programme de la nuit.

Azriv : Eh bien, on pourrait aller... *tilte*

Le bruit avait fait tourner la tête à Azriv, qui fixait la scène d'un air nettement moins enjoué. Pour tout dire, si ses yeux avaient pu brûler quelque chose au sens propre, ce serait probablement ce qui attendrait le deuxième type. Il s'aperçut que Marden était en train de le regarder, et lui fit un petit signe de tête approbateur. L'elfe de sang familier du milieu du banditisme s'approcha du deuxième rustre, avant qu'Endirvis ne le démolisse à son tour.

Marden : Dis-donc mon gars, tu vois pas que tu déranges la demoiselle ? Sûr qu'elle voudrait bien que t'aille montrer ta vilaine gueule ailleurs. Alors tu peux partir, ou alors on peut te péter la gueule tout pareil que ton pote et après tu pars, ou alors on peut déranger son frangin. Ton choix.

Marden ne prit pas le soin de dévoiler l'identité du frangin, mais la ressemblance était si frappante que ce n'était pas vraiment la peine. Il vérifia discrètement qu'il avait un couteau à portée de main, au cas où les choses tournent mal. Azriv gardait un œil sur la scène, tout en s'excusant auprès d'Eärfalas pour l'imprévu.

Le rustre frappé par le troll tomba misérablement au sol sous l'effet de surprise. Et aussi parce que le masque avait vraiment quelque chose d'effrayant sur le coup. Mais il se rendit compte après que ce n'était qu'un masque, et après avoir rampé pour s'éloigner, se releva. Il se plaignit un instant de la douleur, probablement qu'il avait le nez cassé, mais ça n'aurait pas été la première fois.

Rustre 1 : <se rapprochant de Maëlli -et donc de Marden et Endirvis-> Mais qu'il vienne, le frangin de la d'moiselle, qu'il vienne ! On l'accueillera comme vous nous accueillez ! <se tourne vers son collègue> Pas vrai ?
Rustre 2 : Ouais ! Puis toi <Pointe Marden avec un petit couteau préalablement sorti de sa poche> j'aime pas beaucoup comment t'me parles ! Ah ça oui...

Le second rustre se jeta alors sur Marden avec son couteau, tentant de lui marquer le visage avec la lame. Maëlli profita de ce moment pour s'écarter quelques peu des deux rustres, observant avec attention les personnes venues à son secours. Pas un instant elle n'aurait cru recevoir de l'aide de la part du troll...

Marden se courba en arrière, ne permettant au rustre que de lui faire une petite éraflure sous le menton, qui ne ressemblait à rien de plus qu'une griffure de chat. Il lui attrapa le bras au retour, prompt et précis, et lui arracha le couteau, qu'il envoya se planter dans une table.

Marden : *tout en allongeant le bras sur le côté* Vous êtes pas bien fins. Quelqu'un de sensé serait parti depuis longtemps.

Le geste que fit ensuite le rustre, c'est à dire tenter d'étrangler désespérément Marden, fut ce qui signa la fin de sa petite aventure de la soirée. Marden avait, de sa main libre, attrapé un genre de cendrier de métal sombre, et venait d'asséner un rude coup sur l'arrière du crâne de la brute, qui chancela avant de s'effondrer au sol. Il s'éloigna afin que l'autre ne se jette pas sur lui directement, tout en lançant un regard à Azriv, qui venait de finir son verre, regardant toujours la scène, l'air d'être prêt à se lever.