La découverte du nouveau monde...

Azriv : Elles disent toutes ça.
Ghalron : Tu devrais pas dire "ils disent tous ça" ?
Azriv : Tu n'imagines pas le nombre d'espoirs que j'ai du décevoir...

Thrain : Eh bien, dès qu'on retire sa drogue à tit'Azriv, il devient tout de suite plus performant.
Uroloki : tit'Azriv ?
Endirvis : Tiens d'ailleu'ws, ça me fait penser... *fouille dans ses poches* BO'WDEL, J'AI OUBLIE LE TOSMA DANS LA W'OBE DE JASON ! Vite faut qu'on fasse demi tou'w !
Thrain : Uroloki, tu peux te mettre la main sur le visage et regarder Endirvis avec un air déprimé pour moi.
Uroloki : Tout de suite. *enchaîne un facepalm et un "are you fucking kidding me ?"*

Soudain, une intersection se présenta à eux, la némésis des aventuriers en pleine fuite.

Sens de l'orientation

Nombre aléatoire (1,1) : 1

1 : Bonne route
2 : Mauvais chemin

Au lieu de se pommer dans les couloirs infinis de la Scholomance, la Compagnie réussit rapidement à retrouver leurs marques et à quitter indemne ce lieu maudit. Devant leurs yeux se déroulait un spectacle macabre : trois grands géants de chair armés de lance-peste transformaient les écarlates en zombies.

A l'entrée de Caer Darrow, on pouvait remarquer une lumière puissante et éblouissante : Lucas Vandil. L'évêque était accompagné de quelques soldats et tentait tant bien que mal de résister à la vague de zombies.

Thrain : Il faut les rejoindre rapidement !
Uroloki : T'es malin toi, les géants vont nous repérer directement ! Et avec votre tenue krastinovienne, nos armures brisées et des armes en mauvais état je ne suis pas sûr de notre survie.
Thrain : Quelqu'un a une solution ?

Il fallait se hâter de trouver une solution, les morts-vivants étaient encore à leur trousse.

Edit : Oh, je me suis planté dans le rand... Cé domaj :3

Gawel : Quelqu'un connaît peut-être un genre de sort, ou quelque chose pour se rendre invisible ou plus discrets. Qu'on puisse se barrer discrètement.
Ghalron : Je veux bien taper des gens, mais faudrait pas que ce soit un suicide, non plus.
Azriv : Tout ça pour se faire tuer bêtement à la sortie, franchement...

Sia' : On les abandonne.
Sia² : Mais, Sia'!
Sia' : On pourra pas passer! Personne n'est assez discret pour ça, et surtout pas de téléportation vu le bordel que ça a foutu la dernière fois qu'Azriv a voulu nous déplacer rapidement.
Sia² : Mais ils nous ont aidé!
Sia' : Sincèrement? J'pas l'impression. Serenal nous a accueilli comme des moins que rien, même s'il s'est sacrifié par la suite *regarde Thrain en disant ça, pour pas qu'il s'énerve*, et on s'est débrouillés tout seul dans la Scholomance pour défaire Gandling.
Sia² : ... *Renifle.*
Sia' : Donc, je pose la carte de l'abandon. On n'a qu'à traverser le lac d'ici pour rejoindre la Forêt et partir sans que personne s'en rende compte. *Regarde les autres, attendant leur suggestions/décisions.*

Ghalron : Je suis totalement d'accord. *se retient d'en dire plus sur son opinion quant au destin de Serenal*
Azriv : Hein, mais... Mais après on les aura eux aux trousses, en plus !
Gawel : Vous voulez sérieusement les laisser crever ? C'est plutôt... Dur. Je veux dire, on a fait tout ça pour se barrer en rats ?
Marden : Les affaires sont ce qu'elles sont. Si ils s'en sortent, ça leur fera de belles histoires à raconter à leurs mioches, sinon, ils mourront en héros, et je suppose que c'est ce que ces idiots attendent tous. Pour ma part, j'ai encore une belle centaine d'année devant moi.

Thrain : Quoi ? N'avez-vous donc aucun honneur ?! *fulmine*
Uroloki : Calme toi Thrain... Honnêtement je suis du même avis que Sia', leur vie ne m'importe que peu. Le seul problème étant qu'on ne peut fuir autrement que par l'entrée, les murs sont bien trop épais et haut pour nous permettre de les passer.
Endirvis : On peut se fai'we la cou'wte échelle ! *blanc*
Uroloki : *ignore* De plus Caer Darrow est une île même si on arrive à passer outre les fortifications, on va faire quoi ? Nager jusqu'au rivage ? Laissez moi rire, s'il y avait un battrodon mort-vivant dans cette flotte j'imagine même pas les autres créatures qui peuvent y "vivre".

Marden : Et vous pensez qu'ils y sont venus comment sur leur île ? En nageant, peut-être, ou en courant au fond de l'eau ? Pour se barrer, on peut "réquisitionner" une barque. Enfin, il en faudra plusieurs.
Ghalron : Et après, comment on se barre ? Tu penses vraiment que ça passerait inaperçu ? Comme il l'a dit, on sait déjà pas comment se barrer d'ici.
Azriv : Gawel peut toujours essayer de faire péter les murs.
Gawel : MAIS BIEN SÛR. Et puis ça marche pas, si ils entendent PEUT-ÊTRE le bruit de l'explosion et qu'on est repérés, on leur dira que c'est une répétition, hein ?

Sia' : Alors on a pas le choix, il faut passer entre les jambes de ces trois là. *Désigne les géants.*
Sia² : *Perte d'équilibre soudaine.* Mais on va se faire broyer! *Se tient à l'épaule de Sia'.*
Sia' : Je sais bien, mais Uroloki a raison, on ne peut pas passer au-dessus des murs. A moins que...
Sia² : ... Qu'il y est des passages souterrains entre l'Île et les rives, sous le lac, et dissimulé au sein de la Scholomance...
Sia' : ... Mais les chercher nous ferait perdre du temps, et nous avons malencontreusement tuer la plupart des étudiants...
Sia² : ... Ou les autres se sont enfuis ou sont morts face aux Écarlates. Seulement avec un peu de chance...
Sia' : ... Et un bon moyen de persuasion, on devrait pouvoir faire parler n'importe qui dans cette école.
Sia'/Sia² : Hm... *Frottement de menton simultané.*

Endirvis : On y w'etou'wne ? Génial !
Uroloki : Hm... Il n'empêche qu'on a un gros paquet de morts-vivants au cul.
Thrain : Ils sont bloqués, pour le moment, par le sort d'Azriv. *lance un regard vers l'évêque*
Uroloki : Ce sont des écarlates Thrain, n'oublie pas qu'en d'autres termes, ils se feraient un plaisir de planter ta tête sur un pieu.
Endirvis : Et pisser su'w tes plantations.
Thrain : Soit mais je n'abandonnerais pas Alan.
Uroloki : Ce fardeau va nous retarder !
Thrain : Où sont tes armes Uroloki ?
Uroloki : Je les ai perdu lors du combat contre la Lame Noire.
Thrain, souriant : Alors tu n'es armé plus que d'un couteau à beurre ?

Finalement, la Compagnie s'engouffra de nouveau dans la Scholomance et prit un couloir à droite dans l'espoir de trouver quelqu'un encore en vie et lui soutirer des secrets.

Uroloki, avec Alan sur le dos : Tu me le payeras !
Thrain : Il faudrait trouver la salle des professeurs, je ne suis pas convaincu que si passage secret il y a, les étudiants en soient informés.

Sia' : Au contraire j'aurais plus soupçonné les étudiants sur ce coup-là.
Sia² : On est pas tous des rebelles qui s'échappent de l'internat pendant la nuit pour aller boire un coup au bistrot du coin.
Sia' : Hm.

Siasske marmonna quelques formules sur le chemin, et pour cause : l'Elfe était en train de ré-invoqué ses armes principales, à savoir : arc et flèches, arme d'hast et l'une de ses épées. Le reste serait définitivement perdu dans les oubliettes de cette école.

Alors qu'ils avançaient, ils se turent tous. Un groupe de quatre nécromanciens parlaient, à leur voix ils semblaient trop âgés pour être des étudiants. Thrain colla son oreille à la porte pour entendre distinctement leur discussion.

Nécromancien n°1 : T'as vu ce qui s'est passé ? Quelle boucherie !
Nécromancien n°2 : Il y a des rumeurs qui courent sur l'attaque... et sur Eldhuru !
Nécromancien n°3 : Qu'est-ce que vous sous-entendez par là ?
Nécromancien n°2 : Eh bien, il paraîtrait qu'il a agit de concert avec les Héritiers d'Azeroth pour mettre fin à la vie de Gandling.
Nécromancien n°4 : La théorie du complot, elle est bien bonne celle-la !

Thrain, resserrant son emprise sur la hache : Hm... Ceux là feront l'affaire je pense, mettons fin à la vie de ces oiseaux de mauvais augure et gardons-en un sous le coude !
Endirvis : Et s'il veut pas pa'wler ?
Uroloki, en sueur : Hmpf... Ghalron était un bon tortionnaire à l'époque de la Lame Noire, il n'a peut-être pas perdu la main. *reprend son souffle*

Azriv : Si par perdu la main tu veux dire qu'il risque de le buter au lieu de lentement lui faire du mal...
Ghalron : Oh, allez quoi, ça arrive à tout le monde d'être un peu sur les nerfs. Ce plan me plaît.. beaucoup.
Marden : Va falloir être discret quand même, on a pas le temps de repeindre les murs.
Ghalron : Les frappes chirurgicales, c'est mes préférées.

Thrain : Bien alors si on est au point.

L'orc craqua ses phalanges et l'instant d'après son poing laissa la marque de son passage dans la porte en fer.

Nécromancien : Ouah c'est quoi ça ?

La réponse arriva rapidement car un orc rugissant emportait avec lui la porte, il la souleva et la jeta en plein milieu du groupe écrasant un des nécromanciens. L'homme hurlait pour qu'on le sorte de là, il était manifestement bloqué.

Thrain : Le destin a choisi notre prisonnier, tuez les autres !

Thrain : Efficacité & Rapidité.

L'orc retira la porte du corps du nécromancien. Il tremblait de peur alors que le Ragesang le soulevait du sol.

Thrain : Où sont les microfibres ?!
Nécromancien : De quoi parlez-vous ?!
Thrain : Non rien, j'aime bien faire cette blague... *tousse et prend un ton complaisant* Sauriez-vous, par le plus grand des hasards, où se trouve une sortie secrète qui nous mènerait à l'extérieur de la Scholomance jusque dans les bois ?

Le nécromancien cracha au visage de l'orc, un poing lui arriva en plein visage, lui écrasant le nez et le faisant pisser du sang. Il le jeta ensuite aux pieds de Ghalron.

Thrain : Sa réaction prouve qu'il sait quelque chose. Ghalron, charge toi de lui et ne laisse aucun doute sur la véracité de ses dires.
Endirvis : Ça veut di'we quoi tout ça ?
Uroloki : Qu'il va devoir lui faire très bobo pour que quand le monsieur il va parler, on soit sûr qu'il nous dise pas n'importe quoi.

Gawel : Essaye de pas le tuer.
Ghalron : Y aura peut-être pas besoin d'être excessivement violent. Dit-il, gardant sa lame tronçonneuse à la main.
Azriv : ça risque d'être sale...
Nécromancien : J'ai rien à vous dire !
Ghalron : Oui ben fallait s'y attendre. *éteint la lame, la rengaine puis sort un petit couteau genre "cran d'arrêt" d'une poche, et parle en prenant un ton pédagogue assez malsain* Alors. Tu as entendu la requête du monsieur, et tu nous dis... enfin, non, tu ne dis rien. C'est suspect, ça, c'est même plutôt louche, et moi j'aime bien que les choses soient claires, tu comprends ? Alors si tu ne veux pas contribuer à la grande opération "nettoyage de la vermine", tu vas gentiment nous dire ce que tu sais.

Ghalron jouait avec la pointe de son couteau, tout en fixant sa cible. Le nécromancien se recroquevillait un peu sur lui-même, mais persistait à ne rien répondre.

Ghalron : Alors il va falloir être violent. Moi qui croyait ne plus avoir à faire ça... *soupir faussement déçu* Si tu as une famille, j'espère qu'ils sont au courant que tu risques de rentrer... tard.

Un coup de poing plutôt brutal s'ensuivit, endolorissant la mâchoire du nécromancien. Il tenta de se dérober, mais Gawel le maintint au sol sur ordre du tortionnaire.

Ghalron : Mais c'est qu'il tenterait presque de partir ! Gawel, brise lui les deux bras.

Gawel s'exécuta, avant que le nécromancien n'ait le temps de protester. Le craquement des os résonna comme un sinistre avertissement, mal couvert par les hurlements du malheureux.

Ghalron : Alors, la mémoire lui est revenue, ou toujours pas ?
Azriv : Euh, monsieur, vous devriez vraiment nous dire ce que vous savez...
Ghalron : C'est moi qui pose les questions. Si il trouve que c'est pas assez, il en aura plus.

Thrain : Alors tu vas parler ?
Nécromancien, tentant d'esquisser un sourire : Je... je savais pas que les paladins avaient le droit de torturer.
Endirvis : Y a des d'woits pou'w ça ?
Uroloki : Paladin ? Il ne semble vraiment pas tenir à son intégrité.

Azriv : Aïe.
Marden : Oh merde.
Ghalron : J'ai dit : c'est moi qui pose les questions. Essaye pas de faire le malin, ça joue pas en ta faveur... Pourquoi personne ne comprend que si en plus de pas parler, on joue les rigolos, y a de moins en moins de chance de s'en sortir... Je répète la question, mais en plus court : passage. Pour aller loin dehors. Où ça ?
Nécromancien : Je... Je ne vois pas de quoi vous parlez.
Ghalron : Moi je suis sûr que tu vois très bien. Mais c'était pas la bonne réponse. Azriv, j'aurais besoin de tes services.
Azriv : Que... Moi ? P-pourquoi ?
Ghalron : *lui tend son couteau* Chauffe-moi cette lame. À blanc.

Azriv hésita un peu, puis prit la lame que Ghalron lui tendait, jetant au passage un regard au nécromancien, qui semblait d'un coup regretter ses paroles. Gawel le maintenait toujours en place. Devant le manque de réaction d'Azriv, Ghalron lui fit un signe du genre "magnes-toi", qui le fit réagir. Il ne valait mieux pas l'énerver, mais pas moyen de savoir si il l'était déjà, ou si son masque cachait plutôt une joie malsaine. Azriv suivit les ordres de Ghalron, un peu hésitant, puis lui tendit à nouveau la lame, une fois son travail terminé. Le tortionnaire en examina le bout, souriant d'un air satisfait, puis adressa un bref remerciement au mage, avant de se tourner vers le nécromancien qui tremblait dans ses chaussettes.

Ghalron : *prenant la salle à témoin* Aujourd'hui, cours pratique : le marquage du bétail. Gawel, arranges-toi pour qu'il soit bloqué au sol. Si il bouge, ça peut le tuer.

Le nécromancien, pendant qu'il était plaqué au sol, fixait la lame incandescente, une lueur de terreur dans les yeux. L'objet était vieux et rouillé, et il ne faudrait pas s'attendre à un petit coup net, propre et sans douleur. Azriv ne voulant pas voir la scène se blottit contre le double de Firgalt, qui ne profitait pas du tout de la situation. Marden, quant à lui, observait avec attention. Ghalron s'agenouilla à côté de sa victime, lui bloqua la tête contre le sol, puis aussi rapidement qu'il le pouvait, traça une longue ligne dans la nuque du supplicié, partant de l'arrière jusqu'en dessous du menton, évitant au passage de couper la jugulaire. L'entaille était immédiatement cautérisée par la lame sur son passage, provoquant des douleurs à la limite du supportable. La victime s'époumonait. Ghalron posa le couteau au sol, puis empoigna le nécromancien par le cou, afin de le tourner à nouveau vers lui, tout en le laissant plaqué au sol.

Ghalron : Alors ? Maintenant, tu sais ?

Nécromancien : Pitié ! Pitié ! Arrêtez-le !

Le nécromancien tremblait de part en part et tentait de détourner son regard de celui de Ghalron, son coeur battait à une vitesse ahurissante et sa peau pâle laissait échapper des litres de sueur qui se mélangeaient au sang parcourant son visage.

Nécromancien : Je vais tout vous dire ! Il faut descendre en suivant le couloir qui s'engage par la porte derrière moi, puis une fois arrivée tout en bas, partez à gauche et suivez les braseros verts et lorsque cela bifurque à droite... n'y prêtez pas attention et enfoncez-vous dans les profondeurs, le tunnel est assez long et il vous faudra une bonne heure pour atteindre le bout.
Thrain : ... Hm. Il a menti.
Nécromancien : Non ! Je vous assure, je vous ai dit la vérité !
Thrain : Oui, jusqu'à la bifurcation. A ce moment-ci tu as avaler ta salive et détourné ton regard... C'est dommage, nous aurions pu t'infliger une mort digne au lieu de cela... *secoue la tête* Ghalron, tue le.

Ghalron : C'est bon Gawel, tu peux le lâcher.

Il lâcha le nécromancien, qui se crut libre, et tenta de courir vers la sortie. Sa course fut arrêtée par la complicité de Gawel, sous la forme du manche de la hallebarde, qui fit s'écrouler le nécromancien à terre. Ghalron se dirigea vers lui, lame tronçonneuse tenue à deux mains, puis les supplications du nécromancien furent noyées par le bruit de la machine, des chairs déchirées et des os brisés.

Ghalron : J'en ai connu des plus coriaces, il y a longtemps. Quel dommage qu'ils soient devenus si faibles...
Azriv : On... on continue ?
Gawel : Quel carnage. Mais ils auraient fait la même chose pour nous. S'ils avaient un malade comme Ghalron, bien sûr...

Uroloki : Comme au bon vieux temps... *remet Alan en place sur son dos* Bon, pénétrons dans ces sombres profondeurs.
Endirvis : C'est ton double qui se'wait content.

La Compagnie sortit donc par la porte indiquée et avança dans le couloir sans se soucier outre mesure. En effet, l'endroit semblait vide de vie.

Rencontre

Nombre aléatoire (1,20) : 8

Une créature de chair de deux mètres et quelques, ressemblant vaguement à un humain se tenait dos à eux. Son épaule droite était plus haute que celle de gauche et son cou était beaucoup plus grand, soit quatre fois la taille d'un cou normal, il était aussi plus gonflé.

Uroloki : *chuchote* Quelle est cette créature ?
Endirvis : *de même* Un Guetteu'w, ils sont utilisés dans des lieux st'watégiques de la Scholomance pour ale'wter les ga'wdes. S'il nous voit, il va pousser un cri très aigu qui w'isque de nous v'willer les tympans et w'amener du monde.
Thrain : *de même²* Qu'est-ce que je donnerais pas pour avoir mon arc... Il faut que quelqu'un s'occupe de son cas, un type discret qui pourrait le buter en un coup.
Uroloki : J'suis occupé et à bout de souffle aussi...
Thrain : Marden ? Ça te tente ?

Siasske² s'était bouchée les oreilles et tenu recroquevillée dans un coin de la pièce pendant toute la scène de torture. La pauvre Druidesse en voyait de toutes les couleurs depuis qu'elle avait atterri dans ce monde, mais une scène de torture, ça... Elle ne connaissait pas. La remarque de Ghalron concernant le caractère coriace des suppliciés faillit la faire vomir. Comment pouvait-on vouloir résister à un tortionnaire du même genre que le Chevalier de Sang, et subir des douleurs qu'elle savait bien pire que ce qu'il venait de faire..?

L'autre Sia', l'originale, avait regardé la scène yeux grands ouverts, emplis de curiosité envers les techniques, et en même temps d'admiration, morbide face à Ghalron. Elle avait déjà un avis sur lui, mais là... Ça lui rajoutait comme un genre de bonus.

Sia² au fond de la pièce se releva, fébrile, et jeta un regard à sa jumelle.

Sia² : Comment peux-tu penser ça..? Ce qu'il est, est horrible!
Sia' : *S'approche d'elle pour la faire taire.* Nous n'avons pas vécu les mêmes choses, tu ne peux pas comprendre.
Sia² : Il a torturé ce pauvre étudiant! D'une manière totalement atroce! Comment peux-tu admirer un être aussi immonde? Aussi détraqué mentalement!?
Sia' : Ce "pauvre étudiant", comme tu dis, a eu sa chance de parler, il n'en a eu cure. Il nous crache à la figure, on riposte, c'est normal.
Sia² : Mais comment peux-tu approuver une telle conduite!? C'est immoral Siasske! Dis-moi que tu n'es pas comme lui, je t'en prie!
Sia' : *Ne dis rien.*
Sia² : Siasske!
Sia' : Tu sais que je ne peux pas te dire ça... Je suis tout autant capable que lui, tu ne veux juste pas l'admettre.
Sia² : Mais, mais... Il-!
Sia' : *L'empêche de parler plus.* Tais-toi, tu en as trop dit. Tu nous feras tuer un jour.

Le regard de la Druidesse passa de Sia' à Ghalron, comprenant le danger, puis elle baissa les yeux. Sia' la lâcha et elles suivirent les autres.

L'orc se retourna pour regarder Marden et il remarqua que celui-ci était totalement désarmé.

Thrain : Ah oui, j'avais oublié ce "léger" détail... *se tourne vers l'elfe de la nuit* Siasske, tu t'en charges !