Dans les tréfonds du temps...

Les décharges, mal envoyés (un peu sur le camp nain) et canalisés a la va-vite, explosèrent les cerveaux de 5 squelettes et 2 nains proches, deux flèches qui sifflaient a côté explosèrent en vol, et plusieurs démons des cryptes se tordirent sur le sol, en pleine crise, tandis que les autres reculaient.
Une sore de vent de terreur souffla sur les morts-vivants, par leur lien psychique, tandis que les nains ripostaient de plus belle, un peu moins touchés.
Les morts-vivants furent durement repoussés mais il y eut beaucoup de pertes naines, la prochaine vague cueillera sûrement les derniers.

Jun' : Ce que vous voulez me dire. Tous serait mieux mais si vous ne voulez pas, libre a vous. *Sort une feuillerêve et l'allume, attendant la suite.*

Commandant : Alors... *fait de même* Je suppose que la partie sur le Fléau doit vous intéresser ? Êtes vous consciente que vous discutez tranquillement et sans vous méfier avec quelqu'un qui peut, d'un coup, avoir envie de vous égorger ? *sourit*

Jun' : Oui je le sais. Sauf que si vous faites ca vous briserais quelques choses de très important. Oui le Fléau, et avant aussi.

Zerevas : Ce serait vraiment une mauvaise idée...

L'elfe apparut, une dague sur le cou du Commandant. Il retira doucement la dague.

Zerevas : Un seul geste menaçant, et vous finissez en gruyère.

Je titubais, le contrecoup fut un cri mental qui s'échappait de mes lèvres figés se faisant entendre a un peu moins d'un kilomètre, tentant vainement de l'étouffer.
Au moment où j'allait me ramasser, un bras accueillant me rattrapa, et Baelgun me traîna, en grognant sous mon poids et celui de mon équipement, vers la caserne a demi-détruite.
A travers un brouillard bleuâtre, j'entendais une partie ce qu'il disait.
"C'est... Comment... Beaucoup de pertes... Refaire ça... Tenter une sortie...Attaquerons pas avant..."
Il me posa sur un lit nain, deux fois trop petit pour moi, mais j'en fut reconnaissant quand même.
L'inconscience ne referma pas ses bras autour de moi, je ne méritais pas sa miséricorde depuis longtemps de toute façon.
Je sentais qu'on soignait ma blessure, beaucoup de sang...

Jun' : Zerevas, vas t'en. *Se lève et pousse Zerevas.* Si il lève la main il se prend une dague ou une flèche quelque part.

Zerevas : Que vous le vouliez ou non, je ne serais pas loin... *disparaît à nouveau* Je ne tiens pas à perdre un compagnon...encore...

(edit : vous êtes chiants !)

Il jeta un regard désintéressé à l'elfe avant qu'il ne disparaisse, puis reporta son attention sur Jun'.

Commandant : Avant rien qui vous intéresse. Et aprés non plus, en y réfléchissant.

Jun' : Avant si ca m'intéresse. Comment vous étiez avant, pourquoi êtes vous rentrer dans le culte et le fléau tout ca quoi.

Commandant : Tss... *le retour du nuage bleuté, qui semble prendre différentes formes au fur et à mesure que le jeune elfe raconte...* Mon entrée dans le Culte était la condition pour avoir la vie sauve. Si je puis dire. Je venais de m'enfuir d'un camp d'internement ou j'étais larbin, quand j'étais plus jeune, et le Culte à dévasté la ville où je me suis fait attraper, au moment où ils allaient m'exécuter pour trahison. *la fumée prend la forme de la tête d'un nécromancien* L'un d'eux, au lieu de me tuer, m'a "proposé" de les rejoindre.

Jun' : Un camp d'internement ? *Regarde la fumée et souffle dessus, détruisant l'image.* Qui était ce nécromancien ? Et pourquoi cette proposition ? *Le regarde avide de réponse.* Et ensuite ? Après ton entré ?

Commandant : Tu poses vraiment trop de questions. J'étais serviteur dans un camp d'internement d'Orcs... Fort de Durn. Ce nécromancien ne m'a jamais dit son nom. La proposition, je ne sais pasp ourquoi il l'a faite. Peut être qu'ils manquaient de sujet d'expérimentation... *fait un vague demi sourire presque franc* Ensuite... cinq années ont passé depuis mon entrée dans le Culte. J'ai reçu un entraînement d'assassin. Et la suite vous la connaissez. *exhale un nuage de fumée, qui semble restituer l'image du "combat" entre lui et Jun', à Stratholme*

Jun' : Pourquoi étiez vous dans ce camp d'internement et ou étiez vous avant ? *Grimace a la vue de la scène représenter.* J'ai eu mal a ce moment la... pourquoi moi ?

Zerevas réapparut, mais cette fois, il ne tenait pas sa dague, mais s'assit près des deux personnes.

Zerevas : A vrai dire, cela m'intrigue aussi.

Malgré l'expression de Jun' et la scène représentée, il conserva un air neutre, arborant même un petit sourire satisfait.

Commandant : Bien sûr que vous avez eu mal. Je suis entraîné pour ça... Qu'est-ce qui vous intrigue ?

Zerevas : *se relève* Votre choix... Pourquoi rester avec ces monstres lorsque vous avez le choix... ?

Commandant : ça ne vous regarde en rien. Qui vous a dit que j'avais le choix ?

Le ton était méprisant, railleur.

Zerevas : *hausse les épaules* Vous n'êtes pas un chevalier de la mort. Vos yeux n'ont rien de glacial. Et, si vous étiez vraiment sous les ordres du roi-liche, tel que les chevaliers de la mort, les nécromanciens, ou encore les goules, vous ne resteriez pas ici, à parler. Vous nous tueriez. Ai-je tord... ?

Commandant : Ainsi, vous croyez que soit on est une brute sans cervelle, soit on est libre ? Il ne vous est donc jamais venu à l'esprit que je suis -peut être- retenu ici, simplement parce que je leur suis utile, ET parce que je n'ai nulle part ou aller ? Mais ça ne vous regarde pas.

Zerevas : *fronce les sourcils et s'approche du Commandant* Ce n'est pas parce que vous n'avez nulle part où aller que vous devez servir un fou. Je n'ai nulle part où aller, et je ne sers pas pour autant ces pourritures sur pattes !

Le Commandant éclata d'un rire glaçant, puis il se leva, rendu plus grand que Zerevas, par le sombre renforcement.

Commandant : Vous essayez de me convertir ? Je crois vous avoir déja dit que ce que je faisais me plaisait. Ici je suis haut gradé. J'ai des armées entières à mes ordres, prêts à mourir pour moi et la gloire du Fléau, je peux assouvir ma soif de voir tomber ceux qui m'importunent. Maintenant, si vous n'avez rien de plus censé à me dire...

Il repartit sur le champ de bataille.

Zerevas, à ces mots, serra sa dague entre ses doigts et fonça vers le Commandant.

Zerevas : Vous pouvez très bien arriver à vos fins du bon côté ! Le Fléau n'est que périodique ! Il sera supprimé !

( ça fait que quelques mois que Ghalron y est plus hein )

Commandant : *écarte doucement, ce qui ne lui ressemble pas, Zerevas de son chemin* Et quand il sera dissous, je partirais. Et je verrais par la suite. Veuillez retourner à vos activités, ou je me verrais obligé de vous en persuader.

~

Beaucoup de pertes humaines, mais la base du Fléau n'était plus debout. Même Arthas et Muradin étaient blessés. Delar était trés affaibli, en raison de sa violente blessure, et Karl s'occupait de soigner les blessés.

Zerevas bouillait de rage, il faillit sauter sur le Commandant, mais réussit à se contenir et repartit vers le groupe.